La naturopathie n’est pas une médecine nouvelle puis qu’elle puise ses racines dans l’antiquité, dans les médecines ayurvédiques en Inde ou en Chine.
On la retrouve surtout chez Hippocrate (460 – 370 avant JC), grand médecin grec du siècle de Périclès, considéré comme « le père de la médecine », qui prônait déjà la diététique associée aux quatre éléments et à la théorie des humeurs qui constituent le corps humain.
Hippocrate appliquait ainsi les lois de la nature et de la physiologie pour révéler à chacun « son médecin intérieur », c’est-à-dire des processus naturels de régénérescence propre à chacun voire d’auto guérison.
Les 5 principes de la naturopathie, établis par Hippocrate, sont :

– en premier lieu ne pas nuire (« primum non nocere »)
– la nature est guérisseuse (« vis medicatrix naturæ »)
– identifier et traiter la cause (« tolle causam »)
– détoxifier et purifier l’organisme (« deinde purgare »)
– la naturopathie enseigne (« docere »)
Il faudra attendre la fin du 19ème siècle pour voir apparaître la naturopathie moderne, d’abord aux Etats-Unis grâce à John Scheel et Benedict Lust puis c’est dans les années 1940 qu’elle arrivera en France. C’est le biologiste Pierre Valentin Marchesseau (1911-1994) qui fera la synthèse des travaux de nombreux hygiénistes (terme utilisé relatif à l’hygiène de vie) des continents nord-américain, européen et français.
Ainsi de Natura (la nature) et Pathos (ce que l’on ressent…), la naturopathie est la synthèse des méthodes naturelles de santé. Elle met l’hygiène de vie à la première place.